retour sur le Hack Sabbath



17 décembre 2011, lendemain de la perf qui s'est déroulée à Sporobole, centre d'art actuel de Sherbrooke. Le Hack Sabbath est maintenant terminé. La prestation, à la fois musicale et performative, se voulait, pour les performeurs et le public, un tremplin vers la frivolité et la débauche. Dans une installation constituée de tipis minimalistes, de blocs de ciment et de sapins artificiels, moi et mon collègue Benjamin Tremblay, grotesquement endimanchés, allions d'une série d'actions simples et dérisoires en créant, simultanément, une ambiance sonore à la fois noisy et dancy.

Nous avions prévu une performance d'une durée de 30 minutes à 1 heure. L'entièreté s'est finalement déroulée sur environ 1h30, sans compter l'après-performance, où le public s'est réellement approprié le Sabbath en créant un amoncellement central constitué des vestiges de l'installation.

Visiblement, ce journaliste n'est pas resté jusqu'à la fin. Néanmoins, il esquisse les manoeuvres de notre duo, dans toute son approximation et son délire carnavalesque:

"La joyeuse appropriation des lieux par
Anaconda ne s’est pas limitée au local de Sporobole. Vendredi dernier, alors qu’un shaman confectionnait des hot-dogs (qu’il distribuait à la foule) tout en effectuant du scrapbooking à partir de revues porno, un loup-garou sorti de Spinal Tap collectait les déchets aux abords du stationnement municipal adjacent. La performance (plus amusante que déstabilisante) n’a malheureusement pas pris son envol lors de sa portion musicale; l’exécution fut tout aussi brouillonne et approximative que le reste. Néanmoins, par de simples interventions avec le public (le loup lui offrait généreusement des bières), le duo a su transformer le centre en art actuel en une timide piste de danse."
Mathieu Petit, 22 décembre 2011, Voir Estrie
http://voir.ca/arts-visuels/2011/12/22/anaconda-gentil-chaos/




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